mercredi 7 novembre 2007

Étude du lexique qui sert à parler du baseball à travers un corpus de textes écrits par des journalistes de La Devoir, du Soleil et du Quotiden

Présentation du sujet de recherche (modèle sommaire)

Étude du lexique qui sert à parler du baseball à travers un corpus de textes écrits par des journalistes de La Devoir, du Soleil et du Quotiden

Dans le cadre de mon projet de recherche pour le cours de lexique et dictionnaires, j’aurai la chance de travailler dans un domaine qui me plait particulièrement. Je pourrai en effet travailler sur le lexique qui entoure le merveilleux monde du baseball. Vous trouverez dans les prochaines lignes la démarche que j’utiliserai afin de pouvoir finalement créer mon propre lexique en me basant sur mes découvertes dans le corpus à l’étude. Vous pourrez d’ailleurs suivre l’évolution de ma démarche sur mon blog puisqu’il deviendra le temps de ce travail un journal de bord.

Approche choisie :
Pour réaliser ce travail, je devrai utiliser certaines approches. D’une part, la lexicologique puisque je devrai étudier les exemples de mon corpus. Il y aura également une partie plus sémantique avant de pouvoir trouver le sens des mots et expressions dégagés du corpus. Finalement, il y aura une certaine forme de lexicographie puisque je devrai définir les termes que j’aurai relevés.

Méthodologie : déroulement de la recherche
Corpus à l’étude : Articles de journaux dans la période comprise entre juin 2006 et septembre 2007. Ces journaux seront : La Devoir, Le Soleil et Le Quotidien. Pour chaque journal, des textes d’un journaliste en particulier traitant du baseball seront étudiés. Voici donc ces journalistes :
Pour Le Devoir : Jean Dion
Pour Le Soleil : Carl Tardif
Pour Le Quotidien : Serge Émond
Pour l’exercice de ce travail, cinq articles de chacun des journalistes seront épiés. En fonction du temps nécessaire pour faire ce travail, il se peut que le nombre d’articles augmente.
Collecte de données : Relever les termes employés, figures de style et les expressions liées au baseball dans les articles de journaux.
Classement des données : Trier en fonction de s’il s’agit d’un mot, d’une figure de style ou d’une expression.
Analyse des observations : Trouver le sens des termes et leurs définitions dans le contexte du baseball
Rédaction des conclusions : Créer un lexique en fonction des termes relevés dans les articles de journaux.

Bibliographie préliminaire

1. Arcand / Pâté chinois: ARCAND, Bernard, et BOUCHARD, Serge, 1995: Du pâté chinois, du baseball et autres lieux communs, [Montréal], Boréal, 211 p.
(Coll. Papiers collés).
2. Collaboration / Baseball: En collab., 1969: Le baseball, Montréal, Les
Éditions de l'Homme, 103 p. (Coll. L'Homme et le Sport).
3. DallBas: DALLAIRE, Pierre, 1984: Répertoire de termes de baseball:
français-anglais, anglais-français = Glossary of Baseball Terms:
English-French, French-English, Montréal, CBC Entreprises = Les Entreprises
Radio-Canada, 220 p.
4. Leblanc / Baseball: LEBLANC, Bertrand-B., 1970: Baseball Montréal,
Montréal, Éditions du Jour, 191 p.
5. Lemelin / Baseball: LEMELIN, Christian, 1972: Initiation au baseball,
[Québec], Éditions du Pélican, 136 p.
6. RaymRetr: RAYMOND, Claude, 1973: «Le lexique du baseball, l'équipement et quelques définitions des termes employés», dans Le troisième retrait,
Montréal, Les Éditions de l'Homme, p. 129-138. (Coll. Sport).
7. SPFCBalle: Comité d'étude de la Société du parler français au Canada,
1935: Vocabulaire français-anglais du jeu de balle aux buts (baseball),
Québec, L'Action sociale, 16 p.
8. Wikipedia. (Page consultée le 25 octobre 2007), Lexique du vocabulaire du baseball, [En ligne] Adresse URL :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lexique_du_vocabulaire_du_baseball
9. Patrimoine Canada. (Page consultée le 25 octobre 2007), Le lexique des sports : baseball, [En ligne] Adresse URL : http://www.pch.gc.ca/progs/sc/lex/baseball01_f.cfm
10. Claude Deriau-Reine. (Page consultée le 25 octobre 2007), Baseball : Petit Lexique, [En ligne] Adresse URL : http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/eps/ciel_eps/ressources_peda/baseball/baseBall_Reunion/BaseBall_Petit_lexique.htm
11. Baseball Canada, Règlements baseball Canada, 1995
12. Les sources des articles consultés seront ajoutées à mesure que le travail avancera

mardi 30 octobre 2007

Article intéressant : Appellation contrôlée: après l'agneau, la tourtière?

Après l'agneau de Charlevoix, c'est au tour d'un autre produit du terroir d'espérer voir son existence protégée par une appellation contrôlée: la tourtière du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Un charcutier de Saguenay, arrondissement Chicoutimi, tente en effet de mettre à l'abri des nombreuses contrefaçons ce plat traditionnel. Comment? En déposant dans les prochains mois une demande officielle de certification, a-t-il confié au Devoir. Une démarche «dans l'air du temps», mais totalement «farfelue», estime un spécialiste de l'histoire de la tourtière au Québec.

«Cet homme va très vite se buter à un problème d'authenticité, a commenté hier en entrevue Jean-Pierre Lemasson, sociologue au Département d'études urbaines et touristiques à l'UQAM. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, comme ailleurs au Québec, il existe plusieurs variantes de tourtières, et aucune n'est identique à l'autre. Dans ce contexte, comment en protéger une?»

N'empêche, Jean-Yves Desmeules, propriétaire de la charcuterie artisanale la Ripaille à Saguenay, n'a pas l'intention de rebrousser chemin. «Aujourd'hui, quand les gens achètent une tourtière du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ils ne retrouvent pas forcément dans leur assiette ce à quoi ils devraient s'attendre, dit-il. Partout des fabricants abusent de cette appellation pour servir des pâtés à la viande ou des tourtières dont la recette vient d'autres régions. Il faut démêler tout ça, et une appellation va permettre de le faire.»

Même si la tourtière de ce coin de pays a effectivement plusieurs visages, reconnaît-il, dans les dernières années, une seule semble, selon lui, avoir pris le dessus dans le coeur des habitants -- et des commerçants -- du coin. Cuite pendant 12 heures dans un plat en fonte de 8 à 10 cm de hauteur, elle se résume à un mélange d'oignon, de porc et de boeuf en cube, «d'assaisonnements subtils» et d'eau, le tout enfermé entre deux abaisses, dit M. Desmeules.

«Il faut la préserver, ajoute-t-il, parce qu'en ce moment, on met n'importe quoi dans la tourtière: de la sauce à hot chicken, de la soupe à l'oignon, de la crème de champignons. Une fois protégée, les gens pourront continuer à la faire comme ils veulent. Mais ils ne pourront plus l'appeler tourtière du Saguenay-Lac-Saint-Jean.»

Québec qui révise actuellement sa Loi sur les appellations réservées pourrait donc ouvrir très vite cet épineux débat qui ne frappe pas uniquement la tourtière. «Depuis une vingtaine d'années, dans différents pays, des cuisiniers essayent de protéger les droits de propriété d'une recette, résume M. Lemasson. Mais ça ne dépasse heureusement jamais le stade de l'idée en raison des questions légales que cela soulève. En effet, en changeant un ingrédient seulement, les droits de propriété tombent généralement à l'eau.»

Pour la tourtière, les substitutions d'ingrédients sont nombreux. Avec gibier (orignal, perdrix, lièvre...) ou sans, avec du veau ou pas, avec un peu de pommes de terre, du bouillon de viande ou du vin, ce plat qui puise ses origines en Mésopotamie (l'Irak et la Syrie d'aujourd'hui) en 1600 avant Jésus-Christ, rappelle M. Lemasson, possède aussi dans les livres de cuisine une quinzaine de versions différentes au Saguenay et au Lac-Saint-Jean uniquement. «Une appellation pour ce plat ressemble donc beaucoup au détournement d'une tradition culinaire au profit d'un individu en particulier, dit-il. Si je venais du Saguenay, je ne serais pas content.»

Selon le spécialiste en gastronomie, figer une recette dans le temps relève d'ailleurs de l'exploit, puisque les recettes évoluent au fil des années et des personnes qui leur donnent vie. Chose incompatible avec la notion d'appellation qui exige des normes rigoureuses à reproduire pour assurer la constance d'un produit. «Avec les matières brutes [comme les viandes ou les légumes], c'est déjà difficile d'obtenir une appellation, dit-il. Imaginez alors la difficulté pour un produit transformé.»

Source : L'article de Fabien Deglise publié sur le site LeDevoir.com Lien url : http://www.ledevoir.com/2005/11/15/95166.html

Recette de tourtière

Étant donné que je n'ai pas trouvé la recette de tourtière à ma mère puisqu'elle est dans sa tête, j'ai trouvé une recette sur le site http://www.recettes.qc.ca La voici donc :

Ingrédients :

Pâte :
9 tasses (1,5 kg) de farine
1 1/2 lbs (675 g) de graisse
6 c.à thé rases (20 g) de poudre à pâte
1 c.à thé comble (3 g) de bicarbonate de soude
6 c.à thé rase (20 g) de sel
2 tasses (500 mL) d'eau très froide

Garniture :
1 1/2 lbs (675 g) de porc haché
1 1/2 lbs (675 g) de boeuf haché
1 lbs (450 g) de veau haché
2 poitrines de poulet, désossées
2 oignons, coupés fins
3 tranches de lard salé, gras, coupées en très petits morceaux (ne prendre seulement que le gras)
10 grosses pommes de terre, en cubes Etapes

Préparation :

Garniture : Mettre tous les ingrédients ensemble et bien mélanger. Réfrigérer pendant au moins 8 heures.

Mettre au moins 10 grosses pommes de terre en cubes et les mélanger avec la viande avec du sel et du poivre au goût. Ne pas trop saler. Réserver pour ajouter dans la rôtissoire.

Pâte : Très bien mélanger la farine avec la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel. Ajouter la graisse et très bien mélanger avec un brise-pâte.

Ajouter l'eau un peu à la fois. On peut mettre un petit peu moins d'eau, au goût.

Rouler 2/3 de la pâte et abaisser à au moins 1/4 pouce (0,5 cm). Déposer dans le fond d'une grosse rôtissoire. Ajouter la viande et les pommes de terre bien mélangées.

Ajouter 4 tasses (1 litre) d'eau ou assez pour couvrir la viande et les pommes de terre. Ajouter sur le dessus le concentré de bouillon de poulet.

Recouvrir avec le restant de pâte abaissée à 1/4 pouce (0,5 cm).

Faire cuire au four à 250°F (120°C) pendant au moins 8 heures ou jusqu'à ce que la pâte soit bien cuite et dorée.

samedi 29 septembre 2007

Compte rendu

POIRIER, Claude, « Le lexique québécois: Son évolution, ses composantes », dans René Bouchard (dir.), Culture populaire et littératures au Québec, coll. "Stanford French and Italian Studies", no 19, Anma Libri, Saratoga, p. 43-80. (C-35)

La langue française parlée au Québec comporte ses particularités. Claude Poirier s’est d’ailleurs penché sur cette réalité et plus spécifiquement sur le lexique québécois dans un article traitant de son évolution et de ses composantes. Dans ce compte rendu, nous nous attarderons toutefois sur la partie qui concerne les composantes de ce lexique. Le travail de Poirier est divisé en trois principaux points qui sont : L’héritage gallo-roman, les emprunts ainsi que les innovations.

L’étude de l’héritage gallo-roman est aussi divisé dans cet article. Cette partie débute par l’étude du français général ou « le français neutralisé » que l’on pourrait décrire comme le français parlé par l’ensemble de la francophonie. Ainsi, le français québécois ne fait pas exception à cette règle puisque le français général fait bel et bien partie du cœur de son lexique. Le phénomène qui se produit au niveau de la différenciation du lexique par rapport aux autres régions en est un d’usage. En effet, le français général est utilisé à la base mais quelques utilisations provenant des connaissances qu’ont les Québécois font en sorte qu’on assiste à une différenciation des sens. Poirier fait état dans la seconde partie de l’héritage gallo-roman de la présence d’une quantité impressionnante d’archaïsmes dans le français québécois. Cette abondance de mots anciens met en lumière le caractère conservateur du lexique québécois. Toutefois, il ne faut pas croire que le français québécois ne s’est pas modernisé avec les années. Poirier raconte que le lexique a toujours plus ou moins suivi, avec un certain retard, l’évolution que connaissait celui de la langue mère (celle de la France). Sans cette évolution le québécois ne figurerait pas aujourd’hui parmi les français régionaux mais bien comme on peut voir dans certaines parties de la France où on parle pratiquement une nouvelle langue. Les dialectismes viennent également augmenter cet héritage gallo-roman. Toutefois, un certain problème de documentation par rapport à l’état des patois français avant le 19e siècle vient compliquer la tâche lorsqu’il est question de dialectismes. On sait toutefois que ceux-ci ont pavé la voie à des expressions qui sont encore utilisées aujourd’hui dans certaines régions québécoises.

Le français québécois compte dans son lexique des mots issus d’emprunts à d’autres langues. Les langues amérindiennes ont amené quelques mots au lexique. À un certain moment de l’histoire, des dizaines d’amérindianismes étaient utilisés. Toutefois, avec les contacts moins fréquents entre français et amérindiens au fil des années, l’usage de plusieurs mots est disparu. La plupart des usages qui ont survécus concernent des particularités amérindiennes. On peut également noter que la toponymie a conservé une influence amérindienne (Saguenay, Péribonka, Batiscan, etc.). On pourrait également ajouter que certains mots amérindiens ont intégré la langue française par le biais de l’anglais. Parlant de l’anglais, le parlé québécois comporte plusieurs anglicismes. On note que les anglicismes sont particulièrement regroupés dans certains secteurs du lexique québécois. On note le vocabulaire technique et spécialisé, celui de la finance, de la politique ainsi que dans le domaine industriel. Ainsi le domaine du travail a été une des principales sources de pénétration des anglicismes dans le lexique québécois. On remarque dans le lexique quatre formes d’anglicismes : l’anglicisme sémantique, lexical, syntagmatique et morphologique.

Les innovations constituent le dernier point du lexique québécois selon les recherches de Poirier. Ces innovations sont pour la plupart sémantiques et proviennent des réalités québécoises différentes de celle de la France comme les saisons, la faune et la flore par exemple.. L’innovation englobe également la fréquence d’emploi des mots, les nuances, les niveaux de langues, etc. Il s’agit bien évidemment d’un cours survol pour tout tapisser le contenu du lexique québécois. L’auteur fait mention de cela en disant qu’il aurait pu également s’attarder sur les régionalistes à l’intérieur même du Québec.

lundi 24 septembre 2007

Mon lexique de baseball

Après avoir lu le lexique de Mathieu sur le langage utilisé au hockey, j'ai décidé de répliquer en publiant mon lexique de baseball !

Voici donc cette première liste à laquelle je tenterai d'ajouter d'autres termes lorsqu'ils me viendront en tête.

Baller le parc : Donner des buts sur balles à profusion

Caller : Tirer la pipe aux autres joueurs

Calleux : Personne qui tire la pipe aux autres joueurs

Butte : Monticule du lanceur

Boite : Rectangle réservé au frappeur

Dek : Cercle d’attente pour le frappeur suivant

Lancer des pellules/feux/gaz/tisons/dards : Se dit d’un lanceur qui lance très fort

Cocky : Se dit d’un joueur qui se donne un style arrogant

cochonne/vicieuse : se dit d’une balle à effet dont le mouvement a été particulièrement efficace

Senteuse : Se dit d’un lancer qui frôle la zone des prises.

Une shot : Se dit d’une frappe solide

Un long : Coup de circuit

Une shot dans le rideau : Se dit d’un coup de circuit frappé dans un filet servant à protéger des équipements derrière le terrain.

Se faire toller/pitonner : Se dit d’un lanceur dont les lancers se font frapper de façon notable.

Ref/Ump/Blue : Arbitre

Balk : Feinte irrégulière du lanceur.

Infield : Champ intérieur

Outfield : Champ extérieur

In and out : Pratique d’avant match servant à réchauffer les joueurs

Faire un bullpen : Se dit lorsqu’un lanceur va se réchauffer dans le but d’aller lancer.

Se lousser le bras : Se dit lorsqu’on se réchauffe le bras avant un match.

Home/Home base : Le marbre

Recherche sur les dictionnaires les plus vendus !

Après m'être rendu compte que tout le monde avait publié les résultats de leurs recherches concernant les dictionnaires les plus vendus voici donc mes propres conclusions à mon enquête :

Le dictionnaire Larousse et le Multi sont les dictionnaires les plus vendus auprès de la clientèle étudiante après avoir consulté les coops des cégep de Jonquière, Chicoutimi et Alma en plus de celle de l'UQAC. De plus, au cégep de Jonquière, le Multi est vendu en beaucoup plus grande quantité puisque les étudiants d'art et technologie des médias doivent se le procurer pour un cours de français adapté à leur technique.

Cent bon sens!

1) Délimiter l'aire sémantique des mots suivants (correction qui se fera en classe à partir de vos blogues):
Délimitation de l’aire sémantique d’un mot (l’éventail du sens d’un mot) en identifiant les sens divers ou les acceptions des mots polysémiques ou homonymiques suivants:
Grève (2 sens minimum) - Région du bord des eaux, à pente douce, où viennent se briser les vagues. Elle est couverte de sable et de gravier
- Cessation concertée du travail par un groupe de salariés en vue d'appuyer leurs revendications
Émettre (2) : - Envoyer, à partir d'un appareil émetteur, des signaux porteurs d'informations vers un ou plusieurs destinataires.
- Action d'établir un document de transport (billet, bon, etc.) manuellement ou mécanographiquement.
Sauver (2) : - rescaper
- porter secours
Anticiper (2) :– Préjuger
- Prévoir
Élargir (2 :– Évaser
- Agrandir
Grêle (2) : - Précipitation de morceaux de glace (grêlons) dont le diamètre est de l'ordre de 5 à 50 mm, parfois plus, et qui tombent soit séparés les uns des autres, soit agglomérés en blocs irréguliers.
- Fin
Application (2) :– proposition (assurance)
- Ensemble de valeurs ayant une correspondance déterminée avec les grandeurs ou valeurs d'un autre ensemble.
Développer (3) : - Donner plus de détails, exposer plus longuement une idée
- Produire, en parlant de moteurs, une certaine puissance en chevaux-vapeur
- Mener l'ensemble des opérations qui conduisent de la conception d'un produit à sa mise sur le marché
Servir (4) : - Fournir des repas ou des mets légers à l'occasion d'une réception (banquet, coquetel, etc.).
- Faire ce qui est nécessaire pour qu'une machine, un appareil fonctionne.
- Mettre la balle en jeu, autrefois au jeu de paume, aujourd'hui au tennis, au volley-ball, etc.
- Être à la disposition de quelqu’un pour réaliser des tâches.
Dur (4) :: -En tant que caractéristique de la texture, qualifie un produit qui offre une forte résistance à la déformation et/ou à la rupture.
- Personne qui n'a peur de rien, ne recule devant rien.
- Raide; qui ne fléchit pas.
- Dans le cas de l'éclairage, désigne un éclairage direct très cru qui donne des ombres très prononcées.
Ordre (4) : - Institution honorifique et hiérarchisée (ordre de la Légion d'honneur).
-Système architectural dont les parties principales, piédestal, colonne, entablement, sont proportionnées de manière à former une unité de style. Combinaison des diverses parties d'un édifice suivant des proportions harmonieuses.
-Catégorie de la taxinomie comprise entre la classe et la famille.
-Arrangement d'un certain nombre d'observations d'une certaine manière.
Panne (2) : - Bassin large et profond dans lequel on fait bouillir la sève ou le sirop d'érable.
- Partie du marteau opposée à la partie plane avec laquelle on frappe ordinairement.
Bureau:- Pièce d'un bâtiment où se trouve le bureau servant aux travaux écrits d'une personne
- Établissement autre que le siège principal ou social et offrant des services bancaires.
Cocktail: - Boisson alcoolisée faite d'un mélange de liquides tels que liqueurs et jus de fruits dosés selon des proportions précises, auxquels sont parfois ajoutés des aromates.
- Réception où l'on sert un buffet et des boissons.
Déshabiller : - Dépouiller quelqu'un de ses habits. Ex. : Déshabiller un malade pour le mettre au lit.
- Enlever des éléments de décoration ou de bouchage de joints (baguettes, plinthes, calfeutrements, etc.).
2) Nuances de sens à expliquer :
Complexe : combiné
Compliqué : difficile
Chanteur : Personne qui chante.
Chantre : Personne chargée de chanter dans les cérémonies religieuses et de diriger le chant liturgique.
Venimeux : Relatif à certains animaux dont une glande secrète une substance toxique appelée « venin ».
Vénéneux : Toxique
Amener : Apporter
Emmener : Mener avec soi à quelque part
Infantile : Relatif aux premières années de l'enfant
Puéril : Qui a trait à l'enfance, spécialement en opposition à la maturité (par ex. : les trait puérils de la pensée enfantine).
Adresse : Qualité naturelle ou acquise qui permet de mener à bien ce que l'on fait grâce à une facilité d'exécution due à la justesse dans les mouvements.
Dextérité : Adresse manuelle et précision requise dans l'accomplissement d'un travail.
Physique : Qui se rapporte au corps
Physiologique : Relatif aux fonctions vitales des organes et tissus. Les différences dans les caractères physiologiques ne sont pas toujours accompagnées de différences morphologiques (forme).
Problème : Situation non désirée dont la cause fondamentale d'un ou de plusieurs incidents existants ou potentiels est inconnue.
Problématique : Méthodologie utilisée pour analyser et résoudre les problèmes.
Distinguer : Différencier des éléments par leurs composantes
Discerner : Identifier des éléments les uns par rapport aux autres.
Ces définitions proviennent du dictionnaire en ligne : http://www.granddictionnaire.com

lundi 17 septembre 2007

Le mot le plus long

Après avoir fait quelques recherches sur le net, j'ai trouvé quelque chose d'intéressant sur le site http://villemin.gerard.free.fr/Langue/Motlong.htm . En effet, on y raconte que le mot Anticonstitutionnellement ne serait plus le mot le plus long de la langue française. Le nouveau mot le plus long de la langue française serait, toujours selon ce site, : HEXAKOSIOIHEXEKONTAHEXAPHOBIE. Ce mot signifierait la phobie du nombre 666. En cherchant des informations sur ce mot j'ai découvert que le mot HEXAKOSIOIHEXEKONTAHEXAPHOBIQUE existerait également donc il serait le plus long. Voici donc la décomposition du mot.

HEXA = Six
KOSIOI = Je n'ai rien trouvé mais la définition du mot laisse croire que cela pourrait avoir un lien avec les centaines.
HEX = Six
EKONTA = Je n'ai rien trouvé mais la définition du mot laisse croire que cela pourrait avoir un lien avec les dizaines.
HEXA = Six
PHOB = Associé à une peur
IQUE = Relatif à quelqu'un, propre à quelqu'un

Donc le mot HEXAKOSIOIHEXEKONTAHEXAPHOBIQUE signifierait donc : Une personne qui entretient une peur du nombre 666.

lundi 10 septembre 2007

Mots et sensations ! - Exercice d’enrichissement du vocabulaire

1. Trouvez des verbes traduisant les effets que les odeurs ou les parfums produisent sur vous?
Par exemple : Ce parfum me trouble !

Cette odeur m’envoute.
Ce parfum me dégoute.
Ce parfum me séduit.
Cette odeur me repousse.
Cette odeur me lève le coeur.

2. Ensuite, qualifiez l’odeur.
Par exemple : C’est une odeur troublante!
Cette odeur est envoutante.
C’est un parfum dégoutant.
C’est un parfum séduisant.
C’est une odeur repoussante.

3. Concevez un autre exercice d’enrichissement du vocabulaire

Pour le goût (élèves de la maternelle)
Organiser une activité avec les élèves où ils seraient appelés à effectuer une recette qu’ils inventeraient de toute pièce. Ils devraient par la suite présenter leur recette à la classe (sans nécessairement la réaliser). Les autres élèves devraient, en se basant sur les ingrédients présents dans la recette, juger du goût qu’ils croient que la recette aurait.

Pour le toucher (élèves du primaire)
Une activité dans laquelle les élèves devraient toucher diverses substances qu’ils ne connaissent pas. Ils seraient ensuite appelés à travailler en équipe afin de tenter de décrire la substance au point de vue de ses caractéristiques physiques. Ils auraient ensuite à faire une définition de groupe des caractéristiques des diverses substances touchées.


Pour la vue (étudiantes du secondaire)
Cette activité pour la vue pour les étudiants du secondaire pourrait consister à organiser une journée où les élèves devraient regarder une pièce de théâtre et noter ce qu’ils ont remarqué au niveau visuel.

mardi 4 septembre 2007

Petit Questionnaire !

1. Êtes-vous un collectionneur de mots ?

Si un jour quelqu’un m’avait dit que je devrais me demander si je suis un collectionneur de mots, j’aurais probablement dit quelque chose du genre : « euh ? Indubitablement, certes ! » . J’aime en effet introduire des mots que je considère plutôt burlesque à l’intérieur de mon vocabulaire. Est-ce que cela fait vraiment de moi un collectionneur de mots ? Pourquoi pas ? Bref, si j’avais à faire des études poussées sur mon cas nous pourrions nous intéresser à la question, mais pour l’instant prenons simplement pour acquis qu’il est cocasse d’utiliser des mots loufoque afin d’être tout simplement ludique.

2. Qu'est-ce qu'un dictionnaire ? un glossaire ? un lexique ?
une encyclopédie ? une terminologie ?

Voici donc mes réponses puisées à même mon dictionnaire cérébral :

Un dictionnaire est un recueil de mots avec leurs définitions.

Le glossaire est un recueil de mots plus complexes dans un texte afin de démystifier leur signification dans le contexte.

Le lexique est un ouvrage spécialisé dans un champ donné. Prenons l’exemple d’un dictionnaire médical qui n’en aura que pour les termes médicaux.

L’encyclopédie est un outil qui mise davantage sur le contenu au niveau des connaissances.
La terminologie est le vocabulaire qui découle d’une discipline en particulier.

3. Quelle est la fonction du dictionnaire ?

Je ne crois pas qu’on peut donner LA fonction du dictionnaire. Je considère que LA fonction du dictionnaire est bien celle que l’on utilise lorsque le besoin se fait sentir. Dans certains cas, il peut s’agir de vérifier l’orthographe d’usage d’un mot. Dans d’autres, de vérifier la ou les significations d’un mot. On peut également y trouver des éléments de phonétique, de grammaire ou encore d’étymologie. On peut même y trouver des informations historiques.

4. Combien de dictionnaires possédez-vous ?

Huit, mais comme je disais dans mon article précédent probablement qu’il y en a quelque part dans le fond d’une garde-robe.

5. Consultez-vous souvent vos outils de référence ?

Ma consultation de ces outils de référence est directement proportionnelle à ma charge de travail à l’école. Plus je suis plongé dans mes travaux scolaires et plus je suis porté à utiliser ces outils, plus particulièrement mon bon vieux Petit Larousse 1993.

6. Les dictionnaires sont-ils tous semblables?
Selon vous, en quoi divergent les dictionnaires ? (composantes, nombre d'entrées, taille de l'ouvrage...)

Je crois que la principale différence qu’il peut exister entre deux dictionnaires, est la norme de ceux-ci. On m’a appris dans un cours que c’était la norme qui dictait de la validité d’un mot. Donc je crois que c’est donc celle-ci qui doit être la principale différence entre deux ouvrages puisque la norme n’est pas quelque chose qui est tangible et peut varier en fonction de plusieurs contextes.

7. Est-ce que tous les mots sont acceptables dans un dictionnaire ? (Qui décide de la norme ?)

Je crois avoir devancé le questionnaire avec ma réponse à la question précédente. Comme cette norme peut varier en fonction de l’endroit où l’on se situe ou encore en fonction d’une innovation technologique (l’exemple de courriel serait le plus évident) je crois qu’il est du travail des les éditeurs de trancher au niveau de la norme.

8. Connaissez-vous des dictionnaires de fabrication québécoise ? (lesquels)

Je n’en connais malheureusement pas.

9. Si vous êtes un collectionneur de mots, pouvez-vous me donner des exemples de particularismes (faune, flore, alimentation, culture, expressions familières) de votre région (incorporer des photos sur votre blog pour illustrer ces réalités).

Tourtière : Plat typiquement saguenéen fait de pâte, de patates et de viande.
À cause ? : Pourquoi
Cutter : Chaîne de trottoir
Froque : Veste

Je n’ai pas d’autres exemples qui me viennent en tête…

La liste de mes références dictionnairiques

En fouillant quelque peu dans le domicile familial, je me suis rendu compte que j’avais accès à la maison à beaucoup plus de dictionnaires que je pouvais le croire. Alors voici donc cette jolie liste de trésors :


1- Le Petit Larousse illustré 1993 :

Cet ouvrage est certainement celui que j’utilise le plus fréquemment. Bien qu’il date de la dernière conquête de la coupe Stanley par la Sainte Flanelle, je n’ai jamais eu de difficultés à trouver ce que je cherchais. Toujours bien campé tout près de mon ordinateur, il est le complice de tous mes travaux depuis ma tendre enfance.

2- Le nouveau petit Robert – 1993

Il semble bien que mes parents ont décidé d’investir côté dictionnaire lors de cette même année du dernier grand défilé du Canadien sur la rue Ste-Catherine au mois de juin. Toutefois, contrairement au Larousse de cette année, je n’ai jamais été attiré par le Robert. Je ne l’ai jamais vraiment utilisé. Peut-être en raison de son design extérieur plus classique ou peut-être simplement parce qu’il se trouvait dans une pièce plus loin que le Larousse quand j’avais besoin d’utiliser un tel ouvrage.

3- Nouveau petit Larousse – 1971

Il y a vraiment quelque chose de magique qui entoure les dictionnaires et les Canadiens de Montréal chez nous… En effet, le tricolore avait bel et bien remporté une coupe Stanley en 1971. Pour ce qui est de ce dictionnaire, je ne l’ai jamais vraiment utilisé puisque je viens tout juste d’apprendre son existence. Certes, j’ai peut-être perdu de belles années de complicité avec lui, je compte bien rattraper le temps perdu et profiter du temps qu’il me reste à ces cotés avant qu’il ne tombe totalement en ruines.

4- Mini débutants, mon premier vrai dictionnaire (Larousse) 1986

Encore une fois, un dictionnaire datant d’une victoire de la coupe par le bleu-blanc-rouge. Je vais commencer à penser à en acheter un à toutes les saisons pour aider les hommes de Guy Carbonneau. Ce petit dictionnaire est un petit bijou pour tout gamin curieux. On m’avait offert cette merveille à l’occasion de mon anniversaire dans un passé lointain mais très glorieux. J’adorais chercher des mots dans ce dictionnaire puisqu’il était très simple et abondait d’illustrations. Une histoire d’amour qui a duré jusqu’à l’arrivée dans la maison du petit Larousse 1993.

5- Les dictionnaires anglais-français

Je n’ai jamais compris pourquoi nous pouvions avoir autant de dictionnaires anglais-français à la maison. Faisons la liste : Harrap’s dictionnaire de poche, Robert & Collins de poche ainsi que le Password dictionnary. Ils ont tous eu la chance à tour de rôle de devenir un accessoire inestimable dans la classe d’anglais de la petite école jusqu’à mes derniers cours d’anglais au niveau collégial.

6- Dictionnaire espagnol – Robert & Collins

Que de bons moments passés à tenter de faire mes devoirs d’espagnol à l’aide de mon bon vieux compagnon. Je dois tout de même avouer que notre dernière rencontre date du secondaire. Nous n’avons pas eu l’occasion de renouer depuis. Peut-être que le futur fera en sorte que nos chemins se croiseront à nouveau.


Bien, c’est ce qui fait le tour de l’inventaire familial de dictionnaires. En fait, il reste peut-être quelques dictionnaires dont j’ignore l’existence mais mes recherches n’ont rien donné de plus. Si je trouve un trésor d’ici la fin de la présente session, ne soyez pas inquiets je vais vous tenir au courant de toute l’actualité qui entoure les stocks de dictionnaires à la maison.